Un peu d'histoire...

1936 

Installation de Jules et Marie Céline Gélus sur la ferme familiale. Céréales, prairies, vigne, asperges, vaches, chèvres, poules, cochon, vers à soie, sans oublier le mulet !

1963

Leur fils, Jean Claude, les rejoins. C'est le début de la mécanisation ( tracteur Vendeuvre), des pesticides et des engrais. C'est aussi l'apparition de nouvelles cultures : légumes, plantation des premiers abricotiers sur la commune et, au fil des années, abandon de l'élevage.

1992 

Installation de Yves : plantation de cerisiers et de nouvelles variétés d'abricot. Les premières noix Lara sont récoltées. Petit à petit, les céréales et légumes sont remplacés par des noyers et abricotiers.

2008

C'est au tour de Anne de rejoindre la ferme. En quelques années le virage est pris : conversion bio des noyers, des cerisiers et de la vigne, vente directe, produits transformés ( huile de noix et nectars d'abricot), plantation d'amandiers et noisetiers, abandon définitif des engrais de synthèse et du Round Up sur abricotier!



Aujourd'hui et demain...

A la fin des années 90 nous avons commencé à mesurer les limites de la révolution agricole de l’après guerre qui a généralisé la mécanisation, les engrais azotés de synthèse, les pesticides et la spécialisation des fermes mais aussi celle des espèces animales et variétés végétales.

Nous avons , comme d'autres, constater :

A ceci , ce sont ajoutés des problèmes commerciaux : mise en concurrence des territoires, des pays, des continents...

C'est pour ces raisons qu'en 2008  nous avons décidé de changer radicalement l'orientation de notre ferme : l'agriculture biologique et les circuits courts étaient des réponses évidentes.

Nous avons réussi notre pari commercial grâce au changement opéré par de nombreux consommateurs et à notre réseau. Aujourd'hui, la totalité de nos fruits et leurs dérivés, sont vendus en circuit court:

Concernant la production, le résultat est plus mitigé, d'autant plus que nous sommes désormais rattrapés par les effets du réchauffement climatique. L'agriculture biologique n'a pas tout réglé !

C'est pour cette raison que nous devons maintenant penser notre ferme dans sa globalité, nous inspirer des principes de l'agroécologie et également veiller à son intégration dans son environnement naturel et humain.

Limiter les conséquences du réchauffement climatique et favoriser la biodiversité

Comment agir, à notre échelle, pour favoriser la biodiversité et limiter les effets du réchauffement climatique sur notre ferme ?

Ce que nous avons déjà fait :

Ce que nous allons faire :

Ce que nous aimerions faire :

Diversifier

Comment devenir plus résilient en diversifiant les sources de revenu ?

Ce que nous avons déjà fait :

Ce que nous allons faire :

Ce que nous aimerions faire :

L'agroécologie et l'auto fertilité des sols

Comment devenir plus autonome tout en améliorant la fertilité des sols ?

Ce que nous avons déjà fait :

Ce que nous allons faire :

Ce que nous aimerions faire :

Pour conclure

Le modèle agricole de nos grand parents était vertueux mais peu productif. Celui de nos parents était productif mais délétère. Nous sommes convaincu que l'agroécologie nous permettra d'améliorer la fertilité des sols tout en favorisant la biodiversité.

Nous allons donc continuer à penser notre ferme, notre environnement, nos pratiques. Cette transformation se fera pas à pas en espérant, dans quelques années, passer le relais en douceur et transmettre à nos successeurs, quels qu'ils soient, un outil adapté, viable et durable.

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